Parfois le métro c'est bien.
Emmitouflée dans mon manteau, je lis.
Je vais en cours.
Toujours ce sentiment léger puisque je quitte ma maison, ma famille - assumons : je ne les aime pas, même si je n'aime pas cette banalité médiocre.
Je rentre dans ma vie à moi, qu'elles ne connaissent pas.
Je donne une pièce à une mendiante, une vieille dame aux jambes abîmées. Je la vois souvent. J'ai honte, j'ai tant de choses qu'elle n'a pas. Il fait froid, j'ai un toit.
Un toit pour le soir, mais le jour, je suis mieux dans la rue, ailleurs, au milieu de la ville, dans son coeur.
mercredi 26 novembre 2008
jeudi 20 novembre 2008
Un truc qu'elle a dit
Elle dit : "tu en veux à ta soeur".
Cela veut dire que c'est mal.
Je ne lui en veux pas. Ou si?
Mais je pense qu'elle ne doit pas rester enfermée - ma - soeur, donc, elle doit sortir.
Ma mère dit : "mais où veux-tu qu'elle aille?" que veux-tu qu'elle fasse?"
Soyons objectif : je pense qu'elle doit sortir, bouger, non pas rester toute la journée sur le canapé sous la couette devant la télé.
C'est ce que je pense.
Pour ma mère, je suis intolérante.
Suis-je intolérante?
Nous verrons.
Mais une chose sûre : je ne dois pas penser à elle comme ça.
Qu'importe ce que je pense : maîtresse de sa vie, elle l'est, et moi de la mienne.
Qu'elle reste devant la télé, jour après jour - reste. Je dois m'abstenir d'en penser du mal.
C'est son choix. Je dois le respecter.
C'est à dire que je ne peux (comprenez bien) m'empêcher de penser qu'elle devrait chercher un boulot, car même si c'est dur elle en trouve toujours quand elle cherche, mais non, je ne dois pas le penser, c'est sa vie.
Pas la mienne.
En plus de mes études, j'ai trouvé un boulot de caissière. Caissière : elle a dit : ah, ah, ah : pour toi, pas pour moi.
Avec l'argent, j'achèterai du chocolat.
Je ne dois plus en parler, ces pensées me font devenir noire à l'intérieur. Honte de remuer de tels néants.
Cela veut dire que c'est mal.
Je ne lui en veux pas. Ou si?
Mais je pense qu'elle ne doit pas rester enfermée - ma - soeur, donc, elle doit sortir.
Ma mère dit : "mais où veux-tu qu'elle aille?" que veux-tu qu'elle fasse?"
Soyons objectif : je pense qu'elle doit sortir, bouger, non pas rester toute la journée sur le canapé sous la couette devant la télé.
C'est ce que je pense.
Pour ma mère, je suis intolérante.
Suis-je intolérante?
Nous verrons.
Mais une chose sûre : je ne dois pas penser à elle comme ça.
Qu'importe ce que je pense : maîtresse de sa vie, elle l'est, et moi de la mienne.
Qu'elle reste devant la télé, jour après jour - reste. Je dois m'abstenir d'en penser du mal.
C'est son choix. Je dois le respecter.
C'est à dire que je ne peux (comprenez bien) m'empêcher de penser qu'elle devrait chercher un boulot, car même si c'est dur elle en trouve toujours quand elle cherche, mais non, je ne dois pas le penser, c'est sa vie.
Pas la mienne.
En plus de mes études, j'ai trouvé un boulot de caissière. Caissière : elle a dit : ah, ah, ah : pour toi, pas pour moi.
Avec l'argent, j'achèterai du chocolat.
Je ne dois plus en parler, ces pensées me font devenir noire à l'intérieur. Honte de remuer de tels néants.
samedi 15 novembre 2008
Deux petites filles
Je n'y arrive pas, mais j'y arriverai.
J'essaierai jusqu'à ce que j'y arrive. A le dire.
Ce que je veux dire.
Deux petites filles - elles ont grandi.
Leur maman leur faisait des nattes et les coiffaient bien. Elles avaient des cheveux longs. Des robes. Elles allaient à l'école.
Pour en parler, nous allons dire qu'elles s'appelaient Audrey et Elodie.
Oh, quel grand pas nous avons fait, elles ont un nom !!
Avec Audrey, tout allait bien. Avec Elodie, tout allait mal.
(Au fond, c'est tout bête)
J'essaierai jusqu'à ce que j'y arrive. A le dire.
Ce que je veux dire.
Deux petites filles - elles ont grandi.
Leur maman leur faisait des nattes et les coiffaient bien. Elles avaient des cheveux longs. Des robes. Elles allaient à l'école.
Pour en parler, nous allons dire qu'elles s'appelaient Audrey et Elodie.
Oh, quel grand pas nous avons fait, elles ont un nom !!
Avec Audrey, tout allait bien. Avec Elodie, tout allait mal.
(Au fond, c'est tout bête)
mercredi 5 novembre 2008
Petit à petit
Je fais une pause (je pense beaucoup à mon blog) et je vais parler d'autre chose, du présent.
Moi, à la fac.
Je suis contente, car moins timide. Je parle aux gens, et c'est bien.
Avant de leur parler, je ne pense pas à ce qu'ils vont penser. Comme ça, c'est mieux. je me jette dans le dialogue, parle vite, vite, beaucoup de mots, des mots des mots et je m'entends bien, en somme avec les mots : flattés, contents, les mots m'aident, me portent.
Vers les gens.
parfois, les gens ne comprennent pas ce que je voulais dire - mais voulais-je, au fond, dire quelque chose?
Comment dire que je suis heureuse de parler aux gens? Juste - le dire.
Moi, à la fac.
Je suis contente, car moins timide. Je parle aux gens, et c'est bien.
Avant de leur parler, je ne pense pas à ce qu'ils vont penser. Comme ça, c'est mieux. je me jette dans le dialogue, parle vite, vite, beaucoup de mots, des mots des mots et je m'entends bien, en somme avec les mots : flattés, contents, les mots m'aident, me portent.
Vers les gens.
parfois, les gens ne comprennent pas ce que je voulais dire - mais voulais-je, au fond, dire quelque chose?
Comment dire que je suis heureuse de parler aux gens? Juste - le dire.
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