Elle dit : "tu en veux à ta soeur".
Cela veut dire que c'est mal.
Je ne lui en veux pas. Ou si?
Mais je pense qu'elle ne doit pas rester enfermée - ma - soeur, donc, elle doit sortir.
Ma mère dit : "mais où veux-tu qu'elle aille?" que veux-tu qu'elle fasse?"
Soyons objectif : je pense qu'elle doit sortir, bouger, non pas rester toute la journée sur le canapé sous la couette devant la télé.
C'est ce que je pense.
Pour ma mère, je suis intolérante.
Suis-je intolérante?
Nous verrons.
Mais une chose sûre : je ne dois pas penser à elle comme ça.
Qu'importe ce que je pense : maîtresse de sa vie, elle l'est, et moi de la mienne.
Qu'elle reste devant la télé, jour après jour - reste. Je dois m'abstenir d'en penser du mal.
C'est son choix. Je dois le respecter.
C'est à dire que je ne peux (comprenez bien) m'empêcher de penser qu'elle devrait chercher un boulot, car même si c'est dur elle en trouve toujours quand elle cherche, mais non, je ne dois pas le penser, c'est sa vie.
Pas la mienne.
En plus de mes études, j'ai trouvé un boulot de caissière. Caissière : elle a dit : ah, ah, ah : pour toi, pas pour moi.
Avec l'argent, j'achèterai du chocolat.
Je ne dois plus en parler, ces pensées me font devenir noire à l'intérieur. Honte de remuer de tels néants.
jeudi 20 novembre 2008
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