mercredi 26 novembre 2008

Métro

Parfois le métro c'est bien.
Emmitouflée dans mon manteau, je lis.
Je vais en cours.
Toujours ce sentiment léger puisque je quitte ma maison, ma famille - assumons : je ne les aime pas, même si je n'aime pas cette banalité médiocre.
Je rentre dans ma vie à moi, qu'elles ne connaissent pas.
Je donne une pièce à une mendiante, une vieille dame aux jambes abîmées. Je la vois souvent. J'ai honte, j'ai tant de choses qu'elle n'a pas. Il fait froid, j'ai un toit.
Un toit pour le soir, mais le jour, je suis mieux dans la rue, ailleurs, au milieu de la ville, dans son coeur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

toi aussi tu devrais écrire plus, il est vachement bien, ce texte!!!