Oui, toutes proportions gardées, c'est un peu mon sentiment.
J'en ai assez et je me sens féroce.
Je ne peux pas ne pas avoir le sentiment que je ne suis pas victime d'une injustice. Comme je "fais semblant" et que ça marche assez bien, je parle de travail, d'étude, je soupire que c'est dur, et que ça marche, on me fout la paix.
Qu'est-ce que ça veut dire, que ça marche ?
Je rentre tard, en disant que je suis fatiguée et que je n'y vois plus clair à force d'avoir pris des notes ; en fait, je suis bien rentrée tard et j'ai pris des notes, mais jusque 19 00. Après, j'ai rejoins des copains dans un bar, avec un sentiment de faire le mal qui me fait m'en vouloir. A aucune de ceux qui sont là je ne pourrais le dire, ce sentiment, tant ils en sont loin.
Bref, il est neuf heures, je suis fatiguée, je le dis et mère observe, sèchement : "ah, c'est toi qui veut les faire, ces études ! faut savoir !"
Nous mangeons et je me mets au lit à 10h30, après avoir vite débarrassé. C'est tôt mais cela me permet de dormir et de ne pas être avec eux.
Le matin je me lève à six heures. Père part à six heures 30 et moi je suis seule. Je bois un thé dans la cuisine. Je ne vois jamais ma soeur à cette heure là.
Samedi, j'ai inventé d'aller à Beaubourg, avec une copine. J'y suis allé en effet, et je fomente d'y ajouter le dimanche. En fait, quatre heures de boulot, et après un ciné.
La liberté !
Pourquoi cela doit-il être ainsi ? Mes parents sont fous. Finalement, le mensonge donne de tels résultats que je les déteste et que je me sens féroce. Si j'avais su qu'il s'agissait de mentir !
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