Une amie m'a invité pour le nouvel an chez une autre amie.
Super.
J'ai masqué, juste parlé d'une petite soirée avec deux trois amis.
Grimace, airs ironiques, entendus.
"Il faut toujours que tu ailles chez les autres".
" Ton besoin d'amis est pathologique".
Est-ce pathologique?
Si ça l'est, c'est parce que je suis trop seule ici.
mercredi 31 décembre 2008
dimanche 28 décembre 2008
Fêtes
J'aime les fêtes, j'ai fait des heures sup en caisse, pas vu passer le temps, car tant de gens : retour abruti, j'entends les bruits de la caisse même le soir. Je vais dormir tôt, on me laisse, j'ai l'air abruti et j'en rajoute.
mercredi 24 décembre 2008
Non Noël
Nous ne fêtons pas Noël.
Nous ne sommes pas de ces gens-là.
Fêtes stupides.
Enfermés chez nous nous regardons la télé, même moi, la tristesse prend le dessus.
Répugnants programmes de Noël, mais si je ne les regarde pas, c 'est pire que tout, on me dit snob, on me dit fière, on me dit ah ce sont tes études qui te rendent comme ça?
J'ai acheté du cidre, ma mère aime cela.
Seul élément festif.
Avec mon argent.
Nous ne sommes pas de ces gens-là.
Fêtes stupides.
Enfermés chez nous nous regardons la télé, même moi, la tristesse prend le dessus.
Répugnants programmes de Noël, mais si je ne les regarde pas, c 'est pire que tout, on me dit snob, on me dit fière, on me dit ah ce sont tes études qui te rendent comme ça?
J'ai acheté du cidre, ma mère aime cela.
Seul élément festif.
Avec mon argent.
lundi 22 décembre 2008
Colère
Les mendiants, dans le métro ou dans la rue.
Leur regard qu'on ne voit pas.
Leurs yeux baissés.
Ma honte.
De ne rien pouvoir faire.
Que faire.
Je ne peux que les croiser avec une honte ravalée, et le sentiment d'inutilité de cette honte bête.
Je ne comprends pas que ceux qui ont tout ne consacre pas une petite partie de leur temps et de leur argent à ceux qui n'ont rien.
Naïve.
Leur regard qu'on ne voit pas.
Leurs yeux baissés.
Ma honte.
De ne rien pouvoir faire.
Que faire.
Je ne peux que les croiser avec une honte ravalée, et le sentiment d'inutilité de cette honte bête.
Je ne comprends pas que ceux qui ont tout ne consacre pas une petite partie de leur temps et de leur argent à ceux qui n'ont rien.
Naïve.
samedi 20 décembre 2008
La fac
Couloirs de lumières tristes et grises.
Sols carrelage terne, sale, mal lavé, traces.
Portes fragiles, abimées, poignées tordues.
On les a faites fausses jolies, fausses gaies, prompte à casser, il les aurait fallu grilles pour encager.
(Je crois : moments de découragement).
Salles prisons sans barreaux ; morne silence, lèvres scellées.
Mais toi, toi, la lumière illuminant l'ombre, toi, tes yeux, je ne vois que toi.
mais tu ne me vois pas.
Sols carrelage terne, sale, mal lavé, traces.
Portes fragiles, abimées, poignées tordues.
On les a faites fausses jolies, fausses gaies, prompte à casser, il les aurait fallu grilles pour encager.
(Je crois : moments de découragement).
Salles prisons sans barreaux ; morne silence, lèvres scellées.
Mais toi, toi, la lumière illuminant l'ombre, toi, tes yeux, je ne vois que toi.
mais tu ne me vois pas.
mardi 16 décembre 2008
Parfois rage, parfois tristesse
Sentiments contradictoires, liés, alternés.
Je veux partir, je les déteste, je suis en rage, j'étouffe. (On l'a compris).
Aucun moyen de partir : où me loger? Je veux étudier. Je peux travailler, mais pas assez.
Autre chose : je travaille et gagne un peu d'argent, j'ai mes petits trucs, pas terrible, mais comme elles ne le savent pas, ça me va : je me fais des achats qu'elles ignorent.
Tristesse : je voudrais que tout aille bien. Je fais semblant parfois de ne pas être moi pour que ça se passe mieux avec elles. ça n'est pas facile : car elles me vident de moi-même. Je ne vais jamais assez loin dans l'oubli de moi.
Et un autre sentiment aussi : depuis que j'ai découvert les délicieuses facilités du mensonge, je m'éclate. Je mens et j'aime leur mentir.
Je veux partir, je les déteste, je suis en rage, j'étouffe. (On l'a compris).
Aucun moyen de partir : où me loger? Je veux étudier. Je peux travailler, mais pas assez.
Autre chose : je travaille et gagne un peu d'argent, j'ai mes petits trucs, pas terrible, mais comme elles ne le savent pas, ça me va : je me fais des achats qu'elles ignorent.
Tristesse : je voudrais que tout aille bien. Je fais semblant parfois de ne pas être moi pour que ça se passe mieux avec elles. ça n'est pas facile : car elles me vident de moi-même. Je ne vais jamais assez loin dans l'oubli de moi.
Et un autre sentiment aussi : depuis que j'ai découvert les délicieuses facilités du mensonge, je m'éclate. Je mens et j'aime leur mentir.
lundi 15 décembre 2008
Caissière
Plusieurs caissières sur le net ; j'ai lu un peu : elles ont des choses à dire très intéressantes.
Je ne suis pas ainsi.
Travail ennuyeux, mais l'argent qu'il m'apporte est une liberté délicieuse.
Ma chef est odieuse.
L'une de mes collègues est jalouse. Exciter la jalousie d'une femme de ce genre est affreux. Heureusement, ma sous chef m'aime bien.
La jalouse, c'est parce qu'elle croit que je veux montrer à tous que je suis plus rapide qu'elle.
Quand j'ai compris ça, j'ai failli pleurer.
Puis j'ai compris.
Je suis étudiante. Elle, elle n'a que ça : sa vitesse à la caisse.
Alors j'ai été moins vite.
Elle me déteste quand même.
Mais je ne peux pas, même sans le vouloir, lui enlever ça...
Je ne suis pas ainsi.
Travail ennuyeux, mais l'argent qu'il m'apporte est une liberté délicieuse.
Ma chef est odieuse.
L'une de mes collègues est jalouse. Exciter la jalousie d'une femme de ce genre est affreux. Heureusement, ma sous chef m'aime bien.
La jalouse, c'est parce qu'elle croit que je veux montrer à tous que je suis plus rapide qu'elle.
Quand j'ai compris ça, j'ai failli pleurer.
Puis j'ai compris.
Je suis étudiante. Elle, elle n'a que ça : sa vitesse à la caisse.
Alors j'ai été moins vite.
Elle me déteste quand même.
Mais je ne peux pas, même sans le vouloir, lui enlever ça...
vendredi 12 décembre 2008
Marcher
Le samedi après midi avant de rejoindre mes amis je sors marcher souvent.
Ce n'est pas très gai, mais j'ai un chemin.
Pas très gai car les barres d'immeubles inégalement disposées, coupées de mini jardins à peine conceptuels, d'arbres maigres et sales, qui mènent jusqu'au centre commercial... suis-je difficile?
Mais je connais un chemin secret pour aller dans des quartiers plus bourgeois.
Petites maisons. Petits jardins.
J'y marche, et je rêve d'y être, oui, oui, moi, petite misérable je rêve de patites maisons avec petits jardins.
Certes, je rêve aussi de plages immenses et de palmiers mais c'est trop loin... Comment s'arracher d'ici?
Mes rêves sont petits, j'en ai un peu honte ; mais même une seule pièce à moi et seule, serait un paradis.
Ce n'est pas très gai, mais j'ai un chemin.
Pas très gai car les barres d'immeubles inégalement disposées, coupées de mini jardins à peine conceptuels, d'arbres maigres et sales, qui mènent jusqu'au centre commercial... suis-je difficile?
Mais je connais un chemin secret pour aller dans des quartiers plus bourgeois.
Petites maisons. Petits jardins.
J'y marche, et je rêve d'y être, oui, oui, moi, petite misérable je rêve de patites maisons avec petits jardins.
Certes, je rêve aussi de plages immenses et de palmiers mais c'est trop loin... Comment s'arracher d'ici?
Mes rêves sont petits, j'en ai un peu honte ; mais même une seule pièce à moi et seule, serait un paradis.
mercredi 10 décembre 2008
Les femmes
Ici, ce n'est normalement pas que pour parler de moi.
Même si j'ai tendance à le faire.
Je veux aborder des sujets plus généraux, je suis en ce moment un débat qui anime les blogs de femmes, à propos du journal Elle.
Ce journal, pour dynamiser ses ventes sûrement, a décidé d'organiser un classement de blogs de filles, selon des catégories "féminines" qui ont révoltés certaines blogueuses.
pas le temps de chercher les catégories, mais pas de littérature ou de politique ou de blogs de boulot, mais des blogs sur les vêtements, le maquillage, l'amour... En gros.
Agitation périphérique, mais bon.
Je donne mon petit classement à moi qui ne connait que peu de blogs :
fanette
Anne
Babioles
Elise (qui devrait écrire plus)
Euhh.. je l'arrangerai après. Je l'étofferai.
Même si j'ai tendance à le faire.
Je veux aborder des sujets plus généraux, je suis en ce moment un débat qui anime les blogs de femmes, à propos du journal Elle.
Ce journal, pour dynamiser ses ventes sûrement, a décidé d'organiser un classement de blogs de filles, selon des catégories "féminines" qui ont révoltés certaines blogueuses.
pas le temps de chercher les catégories, mais pas de littérature ou de politique ou de blogs de boulot, mais des blogs sur les vêtements, le maquillage, l'amour... En gros.
Agitation périphérique, mais bon.
Je donne mon petit classement à moi qui ne connait que peu de blogs :
fanette
Anne
Babioles
Elise (qui devrait écrire plus)
Euhh.. je l'arrangerai après. Je l'étofferai.
mardi 9 décembre 2008
Une photo
La mère et la soeur dans le salon.
Regardent la télé.
Derrière elles, la fenêtre, haute, par où entre la lumière.
Elles lui tournent le dos. Elles ne bougeront pas.
Yeux fixés sur l'image.
Pièce voisine : le père : il lit des dictionnaires.
Il voit passer l'étudiante et dit : "Tiens ! Tu es déjà là?"
L'étudiante va se faire un thé et s'enferme dans le petit bureau.
Bureau merveilleux, univers clos.
La toute petite fenêtre ne la gêne pas.
Ni la toute petite taille.
Elle est bien et préservée.
Regardent la télé.
Derrière elles, la fenêtre, haute, par où entre la lumière.
Elles lui tournent le dos. Elles ne bougeront pas.
Yeux fixés sur l'image.
Pièce voisine : le père : il lit des dictionnaires.
Il voit passer l'étudiante et dit : "Tiens ! Tu es déjà là?"
L'étudiante va se faire un thé et s'enferme dans le petit bureau.
Bureau merveilleux, univers clos.
La toute petite fenêtre ne la gêne pas.
Ni la toute petite taille.
Elle est bien et préservée.
jeudi 4 décembre 2008
mercredi 26 novembre 2008
Métro
Parfois le métro c'est bien.
Emmitouflée dans mon manteau, je lis.
Je vais en cours.
Toujours ce sentiment léger puisque je quitte ma maison, ma famille - assumons : je ne les aime pas, même si je n'aime pas cette banalité médiocre.
Je rentre dans ma vie à moi, qu'elles ne connaissent pas.
Je donne une pièce à une mendiante, une vieille dame aux jambes abîmées. Je la vois souvent. J'ai honte, j'ai tant de choses qu'elle n'a pas. Il fait froid, j'ai un toit.
Un toit pour le soir, mais le jour, je suis mieux dans la rue, ailleurs, au milieu de la ville, dans son coeur.
Emmitouflée dans mon manteau, je lis.
Je vais en cours.
Toujours ce sentiment léger puisque je quitte ma maison, ma famille - assumons : je ne les aime pas, même si je n'aime pas cette banalité médiocre.
Je rentre dans ma vie à moi, qu'elles ne connaissent pas.
Je donne une pièce à une mendiante, une vieille dame aux jambes abîmées. Je la vois souvent. J'ai honte, j'ai tant de choses qu'elle n'a pas. Il fait froid, j'ai un toit.
Un toit pour le soir, mais le jour, je suis mieux dans la rue, ailleurs, au milieu de la ville, dans son coeur.
jeudi 20 novembre 2008
Un truc qu'elle a dit
Elle dit : "tu en veux à ta soeur".
Cela veut dire que c'est mal.
Je ne lui en veux pas. Ou si?
Mais je pense qu'elle ne doit pas rester enfermée - ma - soeur, donc, elle doit sortir.
Ma mère dit : "mais où veux-tu qu'elle aille?" que veux-tu qu'elle fasse?"
Soyons objectif : je pense qu'elle doit sortir, bouger, non pas rester toute la journée sur le canapé sous la couette devant la télé.
C'est ce que je pense.
Pour ma mère, je suis intolérante.
Suis-je intolérante?
Nous verrons.
Mais une chose sûre : je ne dois pas penser à elle comme ça.
Qu'importe ce que je pense : maîtresse de sa vie, elle l'est, et moi de la mienne.
Qu'elle reste devant la télé, jour après jour - reste. Je dois m'abstenir d'en penser du mal.
C'est son choix. Je dois le respecter.
C'est à dire que je ne peux (comprenez bien) m'empêcher de penser qu'elle devrait chercher un boulot, car même si c'est dur elle en trouve toujours quand elle cherche, mais non, je ne dois pas le penser, c'est sa vie.
Pas la mienne.
En plus de mes études, j'ai trouvé un boulot de caissière. Caissière : elle a dit : ah, ah, ah : pour toi, pas pour moi.
Avec l'argent, j'achèterai du chocolat.
Je ne dois plus en parler, ces pensées me font devenir noire à l'intérieur. Honte de remuer de tels néants.
Cela veut dire que c'est mal.
Je ne lui en veux pas. Ou si?
Mais je pense qu'elle ne doit pas rester enfermée - ma - soeur, donc, elle doit sortir.
Ma mère dit : "mais où veux-tu qu'elle aille?" que veux-tu qu'elle fasse?"
Soyons objectif : je pense qu'elle doit sortir, bouger, non pas rester toute la journée sur le canapé sous la couette devant la télé.
C'est ce que je pense.
Pour ma mère, je suis intolérante.
Suis-je intolérante?
Nous verrons.
Mais une chose sûre : je ne dois pas penser à elle comme ça.
Qu'importe ce que je pense : maîtresse de sa vie, elle l'est, et moi de la mienne.
Qu'elle reste devant la télé, jour après jour - reste. Je dois m'abstenir d'en penser du mal.
C'est son choix. Je dois le respecter.
C'est à dire que je ne peux (comprenez bien) m'empêcher de penser qu'elle devrait chercher un boulot, car même si c'est dur elle en trouve toujours quand elle cherche, mais non, je ne dois pas le penser, c'est sa vie.
Pas la mienne.
En plus de mes études, j'ai trouvé un boulot de caissière. Caissière : elle a dit : ah, ah, ah : pour toi, pas pour moi.
Avec l'argent, j'achèterai du chocolat.
Je ne dois plus en parler, ces pensées me font devenir noire à l'intérieur. Honte de remuer de tels néants.
samedi 15 novembre 2008
Deux petites filles
Je n'y arrive pas, mais j'y arriverai.
J'essaierai jusqu'à ce que j'y arrive. A le dire.
Ce que je veux dire.
Deux petites filles - elles ont grandi.
Leur maman leur faisait des nattes et les coiffaient bien. Elles avaient des cheveux longs. Des robes. Elles allaient à l'école.
Pour en parler, nous allons dire qu'elles s'appelaient Audrey et Elodie.
Oh, quel grand pas nous avons fait, elles ont un nom !!
Avec Audrey, tout allait bien. Avec Elodie, tout allait mal.
(Au fond, c'est tout bête)
J'essaierai jusqu'à ce que j'y arrive. A le dire.
Ce que je veux dire.
Deux petites filles - elles ont grandi.
Leur maman leur faisait des nattes et les coiffaient bien. Elles avaient des cheveux longs. Des robes. Elles allaient à l'école.
Pour en parler, nous allons dire qu'elles s'appelaient Audrey et Elodie.
Oh, quel grand pas nous avons fait, elles ont un nom !!
Avec Audrey, tout allait bien. Avec Elodie, tout allait mal.
(Au fond, c'est tout bête)
mercredi 5 novembre 2008
Petit à petit
Je fais une pause (je pense beaucoup à mon blog) et je vais parler d'autre chose, du présent.
Moi, à la fac.
Je suis contente, car moins timide. Je parle aux gens, et c'est bien.
Avant de leur parler, je ne pense pas à ce qu'ils vont penser. Comme ça, c'est mieux. je me jette dans le dialogue, parle vite, vite, beaucoup de mots, des mots des mots et je m'entends bien, en somme avec les mots : flattés, contents, les mots m'aident, me portent.
Vers les gens.
parfois, les gens ne comprennent pas ce que je voulais dire - mais voulais-je, au fond, dire quelque chose?
Comment dire que je suis heureuse de parler aux gens? Juste - le dire.
Moi, à la fac.
Je suis contente, car moins timide. Je parle aux gens, et c'est bien.
Avant de leur parler, je ne pense pas à ce qu'ils vont penser. Comme ça, c'est mieux. je me jette dans le dialogue, parle vite, vite, beaucoup de mots, des mots des mots et je m'entends bien, en somme avec les mots : flattés, contents, les mots m'aident, me portent.
Vers les gens.
parfois, les gens ne comprennent pas ce que je voulais dire - mais voulais-je, au fond, dire quelque chose?
Comment dire que je suis heureuse de parler aux gens? Juste - le dire.
mardi 28 octobre 2008
Dans la maison vide
C'est parce que j'aime la chanson, car la maison n'est pas vide.
Par les fenêtres, on voit la famille heureuse.
Comme c'est beau une famille heureuse.
ça ressemble à une famille malheureuse.
ça pourrait être une famille malheureuse.
Par les fenêtres, et si la famille était malheureuse?
Par les fenêtres, on voit la famille heureuse.
Comme c'est beau une famille heureuse.
ça ressemble à une famille malheureuse.
ça pourrait être une famille malheureuse.
Par les fenêtres, et si la famille était malheureuse?
jeudi 23 octobre 2008
Petite tentative
Si je n'essaie pas, je ne saurais jamais.
N'essaie pas de dire.
De dire que je ne veux pas.
Dire.
Juste un petit bout. Plusieurs petits bouts, ça fait un ensemble.
Dans l'ensemble, on peut voir une figure.
J'essaie, alors, de dire.
Commençons par les choses jolies. Il était une fois un papa, une maman, et deux petites filles.
Oh, c'est joli !!!
N'est-ce pas?
C'est un pas - juste.
Un. Seul.
N'essaie pas de dire.
De dire que je ne veux pas.
Dire.
Juste un petit bout. Plusieurs petits bouts, ça fait un ensemble.
Dans l'ensemble, on peut voir une figure.
J'essaie, alors, de dire.
Commençons par les choses jolies. Il était une fois un papa, une maman, et deux petites filles.
Oh, c'est joli !!!
N'est-ce pas?
C'est un pas - juste.
Un. Seul.
vendredi 17 octobre 2008
Pourquoi pas?
ça semble si facile à certains.
A lui, par exemple, lui que je vois depuis le début de l'année, en cours.
Pour lui tout est facile. Il est beau, il est riche, autour d'un visage angélique qui se durcit un peu, des boucles de cheveux font comme un casque de douceur.
Rien à voir avec moi.
A lui, par exemple, lui que je vois depuis le début de l'année, en cours.
Pour lui tout est facile. Il est beau, il est riche, autour d'un visage angélique qui se durcit un peu, des boucles de cheveux font comme un casque de douceur.
Rien à voir avec moi.
samedi 11 octobre 2008
Remords
Oui, mais ce n'est pas facile, et que dire? Comment faire?
La honte souvent pose sa main froide sur mes lèvres. Tant pis.
La honte souvent pose sa main froide sur mes lèvres. Tant pis.
samedi 4 octobre 2008
Essai
Tenter de dire, tenter de parler, tenter d'exprimer.
Mots trompeur, mots hâbleurs, mots charmeurs.
Non dit, non pris, non fini.
Essai, effort, tentative.
Je veux, mais pourrais-je?
Mots trompeur, mots hâbleurs, mots charmeurs.
Non dit, non pris, non fini.
Essai, effort, tentative.
Je veux, mais pourrais-je?
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